« Cela ne doit être qu'un pauvre et malheureux malentendu. Nos patients sont tous bien traiter ici, tel des rois. Je ne peux pas comprendre comment un tel incident à pu se produire... Ils sont si étroitement surveillés. »

« Je comprends très bien Monsieur le Directeur... Mais nous devons tout de même enquêter. Bien que tout porte à croire à un suicide, c'est la loi et je me dois de la respecter. Et nous ne remontons pas en cause la qualité de cet hôpital. Il est quand même très bien réputé dans le coin, faut pas se voiler la face. »

Le policier ricana un peu et sourit au Directeur tout en remettant sa casquette en place. Le directeur lui montra la porte de sa vieille main et ils sortirent du petit bureau. Le policier continua son chemin, se dirigeant vers la sortie principale. Le directeur fit un signe de tête à un agent de sécurité qui passa à côté de lui et lui glissa un petit mot à l'oreille, ne lachant pas de vu le flic.

« Attrapez-le. Il ne doit pas sortir d'ici. En aucun cas. »

« Aucun problème Monsieur le Directeur. Je vais m'en occuper personnellement. Sur ce... »

L'agent de sécurité lâcha un sourire étrange avant de se diriger vers le pauvre policier. Il était loin de se douter qu'il ne sortirais jamais de cet asile. Il en savait trop. Beaucoup trop d'ailleurs. Le Directeur tourna les talons avec un sourire, pensant à pleins de choses. Le policier devait avoir début vingtaine.
Un nouveau. Fraîchement sorti des études. Il sera un cas intéressant à traiter... Cela serait amusant. Le vieillard retourna dans son bureau alors qu'un cri horrible retentit dans le corridor.

Je suis une âme damnée
À la vie je suis condamné
Et dans ce monde devenu fou
Ma peine sera pugée jusqu’au bout
Dans la foule et dans les rues
On me surnomme l’inconnu
................... - The Beast

L'Institut Osiris. Un des asiles les plus réputés de la planête et le plus réputés aux États-Unis. Situé à Johns Creek, dans l'état de Géorgie, cet hôpital est considéré comme l'un des plus sécuritaire, autant pour les patients que pour tout les travailleurs qui s'y trouve.

hôpital psychiatrique de Johns Creek (Géorgie), États-Unis. Les gens sont heureux que ces fous soient enfin enfermés quelques part pour recevoir des soins. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que ces "soins" sont loin d'être... efficaces. Ces gens n'entendent pas les hurlements stridents et d'horreur provenant de l'hôpital. Ils ne voient pas le sang sur les murs, sur nos mains. Ils ne savent rien. Ils ne savent rien, tel des innoncents. Pourtant, ce sont eux, qui nous envoient ici. Ce sont eux, qui nous envoie à la potence, dans le corridor de la mort. Nous ne sommes pas fous, au contraire. Ce sont eux, les véritables fous. Nous, nous savons, ce que nous réserve la vie. La souffrance, l'horreur et l'ennuie. Puis la mort, viendra un jour, nous cueillir gentiment nous délivrant ainsi de l'enfer des vivants. Un jour, elle viendra me chercher, mais d'ici là... Je l'attendrai.

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